Toute vérité est-elle bonne à dire en matière d’adultère ?

Toute vérité est-elle bonne à dire en matière d’adultère ? Feydeau aurait pu s’inspirer de mes dossiers…
J’ai récemment eu à connaître d’un chassé-croisé de séparations pas banal :

1. Mon client a été contacté par le témoin, et « meilleure amie », de son épouse, qui lui a appris que sa femme le trompait depuis plus d’un an et qu’il était « impératif » qu’il le sache. Cette information dévastatrice a conduit à la séparation des époux.

Mais l’histoire ne s’arrête pas là.

2. En effet, quelque temps plus tard, Madame a demandé à mon client (son ex, donc) d’appeler l’épouse de son nouvel amant (!) pour vérifier ses dires : il lui avait affirmé qu’il était en procédure de divorce. Bon prince, Monsieur s’exécute… et il s’avère que l’épouse de l’amant n’était pas au courant de la relation adultérine. Cette nouvelle divulgation a conduit à une séparation des (autres) époux !

Je conseille à mon client de poursuivre aimablement la procédure de divorce et ce, quelles que soient les révélations adultérines des uns et des autres.

Les blessures auxquelles ces divulgations conduisent ne doivent pas dicter la suite judiciaire qui peut s’avérer source de souffrances supplémentaires totalement inutiles.

Au-delà de ce dossier, à votre avis, toute vérité est-elle bonne à dire ?